Difficile encore de prévoir ce que sera l’organisation du travail -et plus particulièrement du télé-travail- lorsque l’on aura abordé la période post-COVID. L’ampleur des confinements, en durée et « intensité », pèse fortement sur l’organisation des entreprises et a occasionné des remises en causes profondes des fonctionnements et la diffusion très rapide de nouveaux outils et habitudes.

Pour un état des lieux non exhaustif mais très riche, on pourra utilement écouter l’émission de Frenchweb sur le sujet. Et si l’on regarde le paysage des Grandes Entreprises qui sont en avance sur la formalisation des nouveaux usages, on voit de nombreuses négociations en cours et des accords qui sortent, à l’image de celui de MALAKOFF HUMANIS qui s’oriente vers les 2 jours par semaine de télé-travail (C’est en tout cas le maximum théorique décidé). De même, certaines structures du groupe de distribution E.LECLERC ont accepté un jour de télé-travail par semaine pour les postes administratifs dont la présence sur site n’est pas obligatoire.

Ce qui est certain c’est que le 100% télé-travail n’est pas souhaité par les entreprises (pas plus que par les Syndicats de salariés) et que l’on s’achemine donc vers des situations hybrides qui penchent pour le moment plutôt autour de 3 jours de présentiel par semaine pour 2 jours de télé-travail.

A suivre quand même si le COVID persiste et que le Gouvernement demande de nouveau aux entreprises de recourir au télé-travail en priorité …..